Aube

 Le 13ème MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE dans l’AUBE

Le 6 Novembre :  Ouverture Régionale du 13ème Mois du Film Documentaire, organisée par Autour de la Terre, coordination régionale, en partenariat avec le Cinéma Le Palace à Epernay, avec le soutien de l’ORCCA.

 Le 13ème MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE dans l’AUBE

Le 6 Novembre :  Ouverture Régionale du 13ème Mois du Film Documentaire, organisée par Autour de la Terre, coordination régionale, en partenariat avec le Cinéma Le Palace à Epernay, avec le soutien de l’ORCCA.

  • 18h : Rencontre des organisateurs régionaux du Mois du Doc. Echange autour de "La production documentaire en région, et sa diffusion".
  • 20h : Projection : Le Voyage extraordinaire de Serge Bromberg, Eric Lange (2011, 80 mn). 
  • Rencontre avec Laurent Delmas, critique de cinéma.
  • Présentation du Collectif "Images et Cinémas en Champagne-Ardenne". 

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Cliquez sur les lieux pour voir le programme détaillé des 7 projections !  

 

Pour voir les programmes par date : 09 15 16 23 29 

 

BAR sur AUBE

 

BRIENNE LE CHATEAU

 

SAINTE SAVINE

 

 

BAR SUR AUBE

Organisé par le Lycée Gaston Bachelard 03 25 92 35 83 

Le 15 à 16 h, Cinéma le Vagabond, 3bis bd de la République

  • Les Nouveaux chiens de garde de Gilles Balbastre, Yannick Kergoat (France, Belgique, 2011, 84 mn) : Les médias se proclament « contre-pouvoir ». Mais la grande majorité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers intimement liés au pouvoir. Au sein d’un périmètre idéologique minuscule se multiplient les informations prémâchées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices et les renvois d’ascenseur. En 1932, Paul Nizan dans "Les Chiens de garde", dénoncait les philosophes et écrivains de l’époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en gardiens de l’ordre établi.  Aujourd’hui, les chiens de garde, ce sont ces journalistes, éditorialistes et experts médiatiques devenus évangélistes du marché et gardiens de l’ordre social. Ce film dresse l’état des lieux d’une presse volontiers oublieuse des valeurs de pluralisme, d’indépendance et d’objectivité qu’elle prétend incarner, et pointe la menace croissante d’une information pervertie en marchandise.

 

Organisé par le Lycée Gaston Bachelard 03 25 92 35 83 avec Autour de la Terre et Passeurs d’Images 

Le 29 à 16 h, au lycée + Rencontre avec le réalisateur

  • Couleur de peau : Miel de Laurent Boileau / Jung (France-Belgique, 2012 / 75 mn) : Ils sont 200.000 enfants coréens disséminés à travers le monde depuis la fin de la guerre de Corée. Jung est l’un d’entre eux, né en 1965 à Séoul et adopté en 1971 dans une famille belge. Adapté du roman graphique Couleur de peau : Miel, le film revient sur quelques moments clés de la vie de Jung : l’orphelinat, l’arrivée en Belgique, la vie de famille, l’adolescence difficile… Il nous raconte les événements qui l’ont conduit à accepter ses mixités. Le déracinement, l’identité, l’intégration, l’amour maternel, tout comme la famille recomposée et métissée, sont autant de thèmes abordés avec poésie, humour et émotion… Réalisé dans un étonnant mélange d’images réelles et dessinées, entre présent et souvenir, utilisant à l’occasion des archives historiques et familiales, Couleur de peau : Miel est un récit autobiographique qui explore des terres nouvelles, au croisement du documentaire, de la fiction et de l’animation.

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 BRIENNE LE CHATEAU

Organisé par Collectif Précarité Solidarité du Nord-Est Aubois, 03 25 92 91 91 

Le 23, 20 h 30, Salle du Conseil Municipal, place de la Mairie

  • Miracle au Sertao de Claire Sarrazin, Jacques Hubschman, (France-Brésil / 2008, 52 mn) : Dans les campagnes des pays du Sud, les politiques publiques de développement sont rarement des modèles d’efficacité, les paysans pauvres n’en attendent plus grand-chose. C’est le cas au Sertão –l’intérieur semi-aride du Nordeste brésilien, une région que la sécheresse et un féodalisme agraire puissant condamnaient au sous-développement. Pourtant, ici se déroule l’une des expériences les plus convaincantes de développement local, portée par la paysannerie locale. Une association de paysans produisant du Sisal, soutenue par l’aile progressiste de l’Eglise catholique, a réussi depuis 25 ans, contre vents et marées, un développement tous azimuts, économique, social, culturel. Le film conte la longue marche d’une économie solidaire, combinant esprit d’entreprise et exigences sociales. Une expérience impressionnante de développement rural. La renaissance inattendue de tout un territoire. Grand prix Macif du film d’Economie Sociale et Solidaire.
  • Dans le cadre de la Semaine de la Solidarité Internationale : Droits à l’essentiel !

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 SAINTE – SAVINE

 

Organisé par l’ Association Pierre Chaussin, 06 45 06 27 46

"Semaine de la Solidarité Internationale" : "La découverte de l’autre : les voyages solidaires". S’il est un voyage qui mérite bien le nom de solidaire, c’est celui qu’ont effectués les paysans du Larzac (en voiture, à pied, en tracteur, du Larzac à Millau et à Paris) pour défendre, face à l’armée, leurs droits à conserver leurs terres, ainsi que les centaines de milliers de manifestants qui ont sillonné la France de part en part pour venir soutenir leurs revendications sur le plateau du Larzac. Une lutte qui aura duré 10 ans !

 


Le 09, à 14 h 30 et à 20h,  Association Pierre Chaussin, 4 rue Pierre Brossolette

Rencontre avec le réalisateur à la séance de 20h. Ce film a reçu le César du Documentaire 2012.

  • Tous au Larzac de Christian Rouaud (2011, 2h) : Marizette, Christiane, Pierre, Léon, José… sont quelques uns des acteurs, drôles et émouvants, d’une incroyable lutte, celle des paysans du Larzac contre l’Etat, affrontement du faible contre le fort, qui les a unis dans un combat sans merci pour sauver leurs terres. Un combat déterminé et joyeux, mais parfois aussi éprouvant et périlleux. Tout commence en 1971, lorsque le gouvernement, par la voix de son ministre de la Défense Michel Debré, déclare que le camp militaire du Larzac doit s’étendre. Radicale, la colère se répand comme une trainée de poudre, les paysans se mobilisent et signent un serment : jamais ils ne cèderont leurs terres. Dans le face à face quotidien avec l’armée et les forces de l’ordre, ils déploieront des trésors d’imagination pour faire entendre leur voix. Bientôt des centaines de comités Larzac naitront dans toute la France… Dix ans de résistance, d’intelligence collective et de solidarité, qui les porteront vers la victoire. 

 

Organisé par l’ Association Pierre Chaussin, 06 45 06 27 46

Algérie, la guerre et l’indépendance, mémoires partagées d’une histoire croisée

 

Le 16 à 20 h et le 17 à 14h30, Association Pierre Chaussin, 4 rue Pierre Brossolette.

Rencontre avec Jean Widhoff lors de la séance du 16.

  • Ici on noie les algériens de Adi Yasmina (2011, 90 mn) : A l’appel du Front de libération nationale (F.L.N.), des milliers d’Algériens venus de Paris et de toute la région parisienne, défilent, le 17 octobre 1961, contre le couvre-feu qui leur est imposé. Cette manifestation pacifique sera très sévèrement réprimée par les forces de l’ordre. 50 ans après, la cinéaste met en lumière une vérité encore taboue. Mêlant témoignages et archives inédites, histoire et mémoire, passé et présent, le film retrace les différentes étapes de ces événements, et révèle la stratégie et les méthodes mise en place au plus haut niveau de l’Etat : Manipulation de l’opinion publique, récusation systématique de toutes les accusations, verrouillage de l’information afin d’empêcher les enquêtes. 
  • "Les Braves" – Jean Widhoff de Cavalier Alain, (France, 2008, 26 mn) : Jean Widhoff est le troisième volet d’une série de portraits de Alain Cavalier regroupés sous le titre Les Braves. "Les Braves sont, pour moi, ceux qui refusent de se plier devant l’injustice. Je les filme de face, en un seul plan fixe, sans aucun document extérieur. Ils ne racontent que le moment précis où ils font preuve de courage pour rester eux-mêmes. » Alain Cavalier
    Jean Widhoff fut lieutenant à la fin des années 50 dans l’armée française engagée dans la guerre d’Algérie. Il raconte comment dans ce contexte, il est intervenu, arme au poing pour interrompre la torture d’un algérien. Il dit son refus viscéral de tout acte de torture.